Train de proximité
2023
En binôme avec Isabelle Bernard
En partenariat avec la SNCF
Encadré par Johanna Lapray et Lucile Sauzet
En binôme avec Isabelle Bernard
En partenariat avec la SNCF
Encadré par Johanna Lapray et Lucile Sauzet
Ce projet s’inscrit dans le déploiement, par la SNCF, de nouveaux modèles de trains plus légers, destinés à réhabiliter la circulation ferroviaire sur des voies où elle a disparu ou s’est fortement réduite.
Nous proposons de repenser les codes de la desserte ferroviaire et de la gare afin d’adapter la mobilité par le train aux dynamiques propres aux territoires ruraux.
Pour cela, nous nous appuyons sur les acteurs de proximité, commerces et infrastructures publiques, afin de déployer ce service de mobilité à l’échelle du territoire.
Nous proposons de repenser les codes de la desserte ferroviaire et de la gare afin d’adapter la mobilité par le train aux dynamiques propres aux territoires ruraux.
Pour cela, nous nous appuyons sur les acteurs de proximité, commerces et infrastructures publiques, afin de déployer ce service de mobilité à l’échelle du territoire.

Véronique Huyghe
S’appuyer sur le tissu local
Nous nous appuyons sur des lignes SNCF fermées pour faible fréquentation, souvent avec peu d’arrêts. Ces lignes traversent aussi bien des zones urbaines denses que de petites communes de quelques centaines d’habitants. Pour répondre à cette diversité, nous proposons de multiplier les arrêts afin d’assurer une desserte plus fine, proche du « dernier kilomètre », et de la flexibilité du véhicule individuel. Nous dessinons trois types d’arrêts, des points de vente, des office de mobilité ainsi que des arrêts sur demande.

Véronique Huyghe
Passer de la gare à l’arrêt
Les points de vente et les offices de mobilité sont des arrêts systématiquement desservis par le train. Ils sont associés à un commerce ou à une infrastructure publique située près des rais. Ils assurent la vente de titres de transport et peuvent fournir des renseignements sur la mobilité locale.

Les arrêts sur demande se situent dans les zones très peu denses où il n’y a pas la possibilité de mettre en place un point de vente ou un office de mobilité. Ces arrêts sont seulement desservis à la demande des voyageur·euses et nécessitent peu d’infrastructures : un dispositif de demande d’arrêt du train et un affichage de la ligne et ses horaires.

Véronique Huyghe
Accompagner un nouvel usage
Pour concevoir l’aménagement de l’arrêt sur demande, nous nous posons deux questions : comment signaler au conducteur que l’on demande l’arrêt du train, et comment informer les voyageurs des horaires de passage du train ?
L’arrêt est ainsi équipé d’un panneau affichant des horaires fluctuant en fonction du nombre d’arrêts desservis.
Nous proposons également un dispositif mécanique de demande d’arrêt, afin d’éviter l’électrification et de préserver une souplesse d’implantation de ces arrêts. Ce système prend la forme d’une barrière pivotante, actionnée manuellement par le voyageur à l’aide d’une pédale et d’un volant. Le disque jaune, se démarquant du paysage, fait ainsi signal au conducteur, qui circule à vue à une vitesse d’environ 60 km/h.
L’arrêt est ainsi équipé d’un panneau affichant des horaires fluctuant en fonction du nombre d’arrêts desservis.
Nous proposons également un dispositif mécanique de demande d’arrêt, afin d’éviter l’électrification et de préserver une souplesse d’implantation de ces arrêts. Ce système prend la forme d’une barrière pivotante, actionnée manuellement par le voyageur à l’aide d’une pédale et d’un volant. Le disque jaune, se démarquant du paysage, fait ainsi signal au conducteur, qui circule à vue à une vitesse d’environ 60 km/h.
Véronique Huyghe

Véronique Huyghe